Bertrand (L.)

L’habitat des personnes âgées

Le cas du Danemark

Agence de développement et d’urbanisme de l’agglomération nancéienne (ADUAN), Nancy, février 1994.
Rapport disponible à la bibliothèque du CDU.

février 1994 / Rapports

Comme en Suède, le développement des "Welfare-State" danois, au cours des années 60, s’est traduit par une politique de la vieillesse : le secteur public prend en charge les soins dispensés aux personnes âgées, déchargeant ainsi les familles.

Comme ailleurs, le Danemark a opté en faveur du maintien à domicile à la fin des années 70. La tendance précoce à la désinstitutionnalisation s’est aussi accompagnée d’une décentralisation en faveur du niveau communal. Les communes ont compétence sur tout le champ social et sanitaire, exception faite des hôpitaux et du système d’assurance maladie, domaine du ressort des provinces. Les services d’aide aux personnes âgées sont municipaux. Les maisons de retraite privées sont également financées par les municipalités dans le cadre d’agrément.
A la fin de la décennie 80, l’option en faveur du maintien à domicile s’est radicalisée avec la loi de mai 87 sur l’habitat des personnes âgées, interdisant la construction de nouvelles maisons de retraites et préconisant la restructuration d’une partie des établissements existants.
La loi de 1987 soutien aussi une nouvelle conception qui vise à séparer le logement des services d’aides, par exemple en supprimant les maisons de retraite.