Thèse de doctorat soutenue sous la direction de Vincent Gouëset, Université Rennes 2, 2009.
Thèse de doctorat soutenue sous la direction de Vincent Gouëset, Université Rennes 2, 2009.
"La mise en patrimoine du centre urbain transforme le rapport des acteurs à la vieille ville : d’abord la somme de leurs investissements quotidiens, autrement dit leurs modes d’habiter ; ensuite, leurs mobilisations, c’est-à-dire leurs capacités d’agir sur cet espace ; enfin, l’ensemble des stratégies qu’ils mettent en œuvre dans ce dessein. La thèse pose la question du sens donné à ce processus patrimonial par l’acteur institutionnel et analyse la façon dont il s’en sert pour mettre en œuvre sa politique. Le questionnement de la thèse porte, par ailleurs, sur la manière dont les autres acteurs de la ville – habitants, usagers, acteurs économiques – se positionnent par rapport aux transformations de leurs quartiers, en fonction de leurs intérêts propres et de leur capacité d’agir ou de réagir. Alep en Syrie et Harar en Éthiopie, deux villes du patrimoine mondial classées à vingt ans d’intervalle, constituent les lieux de cette étude. L’analyse comparative met en lumière quatre positionnements différents face à la patrimonialisation."
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