15/02/2013 - Développement durable et "acceptabilité sociale"

vendredi 15 février 2013

Développement durable et "acceptabilité sociale"
Atelier thématique commun au GIS ReHaL et au réseau AC/DD
10h30 - 16h30, Amphi 180 - École nationale supérieure d’architecture Paris Val de Seine, 3/15 quai Panhard et Levassor Paris, 75013.

"La mise en œuvre du développement durable à l’aide de dispositifs sociotechniques centrés sur une "participation raisonnable" de l’habitant-usager relève d’une "coercition mutuelle" qui atteint aujourd’hui ses limites, dont la plus connue est le fameux "effet rebond". Face à ces blocages, la psychologie sociale, l’économie comportementale, les sciences de la communication, les neurosciences ou la science politique sont sollicités pour répondre à cet "impératif écologique [qui] exige d’une part, des innovations technologiques et, d’autre part, des changements de comportement individuel et collectif (…) hypothétiques". La notion d’acceptabilité sociale, directement issue de la gestion des risques et du calcul rationnel a progressivement été reprise par les institutions alors qu’elle soulève de nombreuses questions que nous aborderons dans cet atelier et qui sont détaillées dans le texte de présentation. Cet atelier commun au réseau AC/DD et au GIS ReHaL souhaite apporter dès sa première année d’existence une contribution à ce débat, à travers trois séances, la première consacrée à la conception de la ville durable, la seconde à son appropriation et la dernière au travail du chercheur vis-à-vis de cette problématique de l’acceptabilité sociale du développement durable."

15 février 2013 - Deuxième journée : "Innovations et comportements" :

  • Définition(s)/identification des comportements de la ville durable (recyclage, mobilités douces, etc.),
  • Etudes de cas (Appropriabilité des innovations dans le cadre bâti),
  • Controverse : Dans quel cadre s’inscrivent les innovations (techniques, procédurales, etc.) ? Est-il réaliste de penser que les évolutions de comportement doivent venir d’en haut ? Doivent-elles conduire avant tout à la décroissance des comportements (consuméristes, de “confort”, etc.) ou se fixer d’autres priorités compte-tenu des “problèmes” d’acceptabilité que rencontrent ces innovations (diminution des effets environnementaux des comportements et des choix socio-économiques, etc.) ?

Voir en ligne : sur Calenda