13/05/15 - Le territoire à l’épreuve du compositing. Pratiques vidéographiques et ambiances urbaines

mercredi 13 mai 2015

Soutenance de thèse de Guillaume Meigneux.

Mercredi 13 mai 2015 à 15h , à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble, (amphi haut).

Directeur de thèse : Jean-Paul THIBAUD

Composition du jury

Monsieur, Jean-Paul THIBAUD Directeur de recherche au CNRS, Laboratoire Cresson (Directeur de thèse)

Monsieur Nicolas TIXIER Maître-assistant à l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Grenoble et chercheur au laboratoire Cresson (Codirecteur de thèse).

Monsieur Jean ATTALI Professeur des Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture, Paris- Malaquais (Rapporteur)

Monsieur Ola SÖDERSTRÖM Professeur des Universités, Université de Neuchâtel (Rapporteur)

Monsieur Pieter UYTTENHOVE Professeur des Universités, université de Gand (Membre du jury)

Madame Paola VIGANÒ Professeure des Universités, École polytechnique fédérale de Lausanne (membre du jury)

Résumé

"Cette recherche interroge les enjeux heuristiques et opérationnels de la vidéo dans la pratique de l’urbanisme. Pour ce faire, elle opère une rencontre entre la notion d’ambiances architecturales et urbaines, telle qu’elle est développée au CRESSON, et les concepts d’image-mouvement et d’image-temps développés par Deleuze. Puis elle propose de rendre cette rencontre effective dans le cadre de la pratique de l’urbanisme à travers le compositing numérique, technique de manipulation des images animées. L’hypothèse qui guide cette recherche est qu’il est possible de définir une image-composite capable de faire valoir et de mettre en débat des phénomènes d’ambiances spécifiques aux territoires étudiés. Cette hypothèse se formalise autour de deux corpus, le premier est issu d’une pratique artistique de la vidéo qui motiva la mise en place de ce projet de thèse, le deuxième est issu d’une pratique de la vidéo en agence d’urbanisme qui s’effectua tout au long de cette recherche. Ce travail permet de valoriser la vidéo comme support de connaissance d’un côté et comme posture de projet de l’autre. Support de connaissance, car la vidéo offre la possibilité de renouveler l’approche phénoménologique en vigueur dans le champ des ambiances par une appréhension des phénomènes sensibles dans le temps de leur actualisation. Posture de projet, car la vidéo est susceptible de reconfigurer les modalités relationnelles en œuvre dans les dynamiques d’analyse et de conception de l’espace et du territoire."

Voir en ligne : L’évenement sur le site du Cresson