Horsch (B.)

Le stage de formation pratique en cycle master, dispositif plébiscité ou déprécié

Le cas de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes (ensa Nantes).

L’architecture et l’urbanisme au miroir des formations, Cahiers RAMAU n°9, pp.28-48, 2018

8 avril 2018 / Articles scientifiques

"Ce texte propose d’éclairer la perception qu’ont les étudiants du stage de formation pratique en cycle master et les stratégies que ceux-ci mettent en place en vue de leur future insertion professionnelle, à partir de l’exemple de l’école nationale supérieure d’architecture de Nantes. Décrété enjeu prioritaire pour la réussite des jeunes diplômés par la tutelle lors de la réforme de l’enseignement en 1997, le stage est devenu une variable d’ajustement suite à la réduction de la durée des études imposée par la réforme LMD en 2005. Controversé parmi le corps enseignant, il est fortement plébiscité par les étudiants qui en font l’objet de véritables stratégies dans la construction de leur parcours et en tant que tremplin espéré vers une première embauche. Dès lors, on constate que la majorité des étudiants double ainsi la durée minimale réglementaire imposée par les textes de la tutelle et de l’école. Si les femmes sont plus mobiles que les hommes et multiplient davantage leurs expériences professionnelles, elles s’orientent moins vers le métier classique de maîtrise d’œuvre en agence."

PLAN DE L’ARTICLE

  • De "faire la place" au stage institutionnalisé
    • De 1968 à 1984 : stages facultatifs au niveau national mais obligatoires à l’UPA de Nantes
    • De 1984 à 1997 : stages institutionnalisés par la tutelle en vue de l’ouverture européenne
    • De 1997 à 2005 : stages priorisés par la tutelle mais peu soutenus à l’ENSA Nantes
    • Depuis 2005 : stages dépréciés par la tutelle et l’école mais plébiscités chez les étudiants
    • Les stages, un éternel débat qui divise le corps enseignant
  • Le stage, composante importante de la stratégie d’insertion
    • Une troisième inscription en master quasi‑systématique
    • Expériences professionnelles multipliées par les étudiants
    • Une durée obligatoire de deux mois, une durée réelle de quatre mois
    • Le stage effectué après l’obtention du PFE, un tremplin espéré
    • Des stratégies d’insertion variables en fonction du genre
  • Perceptions du stage par les étudiants : un bilan très positif
    • Manque de suivi de stage par l’établissement
    • La personnalité de l’étudiant et ses expériences vues comme un atout pour son insertion
  • Conclusion
    • Un encadrement à réinventer ?
    • Des objectifs à clarifier

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