L’article de Jean-Marc Grando propose d’élargir l’interprétation de la fuite des jeunes du secteur en retenant, non seulement les données habituellement évoquées - condition de travail pénible, bas salaires -, mais en montrant que l’insertion peut être durable lorsque l’emploi ou la succession d’emplois (quelque soit leur statut) permet de mettre en cohérence carrière professionnelle, qu’elle soit ascendante ou stagnante, et projet global de vie. Dominique Dieppedalle analyse l’évolution récente des ETT vers la formation et en particulier la formation des jeunes pour le bâtiment à partir des contrats d’alternance. Dans ce cadre l’hypothèse retenue est, d’une part, que l’intérim peut être une filière d’insertion professionnelle, d’autre part, qu’il peut être une des réponses au renouvellement de la main-d’oeuvre dans le BTP. La contribution de Louis Lemery examine le rôle et la fonction de tuteur dans le cadre des formations en alternance mises en oeuvre sur le chantier compris comme modèle socio-technique.