Di Benedetto (M.), Marotel (G.)

Les pratiques circulatoires des professions du bâtiment en Europe

Le cas des échanges entre la France et l’Italie du Nord

Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (INRETS), Paris, janvier 1991.

janvier 1991 / Rapports

Les deux recherches présentées dans ce rapport procèdent d’une problématique et d’options méthodologiques communes, élaborées au fil de précédents travaux et se situant à l’articulation de trois notions : mobilités, identités, territoires. Une approche à caractère anthropologique permet aussi d’identifier les espaces locaux ou internationaux qui sont support et lieux d’expression de ces identités ainsi que des échanges culturels ou économiques qui les sous-tendent : les circulations tracent le contour de territoires circulatoires dans lesquels s’inscrivent, s’expriment ces échanges.

C’est à partir de ces perspectives générales qu’ont été définis l’objet et les orientations de cette recherche : il apparaissait à l’évidence que certains groupes n’avaient pas attendu cette échéance pour constituer par leurs mobilités, leurs échanges culturels-professionnels, des territoires transversaux aux frontières, aux hiérarchies socio-spatiales nationales ; on a postulé que ces groupes, parce que particulièrement mobilisés dans cette phase de mutation économique et culturelle, parce que citoyens européens (voire citoyens du monde) avant la lettre, méritaient une attention particulière. Diverses recherches ont ainsi été menées parmi lesquelles le présent travail sur les marbriers et les mosaïstes italiens.