Soutenance de thèse de Sandra MARQUES

Mardi 15 décembre 2015 à l’ENSA-Toulouse, Salle 3, à 14h00

École doctorale : Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (ED TESC)

Unité de recherche : Laboratoire de recherche en architecture (LRA)

Composition du jury

Pierre CÔTÉ, Professeur, Université de Laval
Pierre FERNANDEZ, Professeur, ENSA-Toulouse (directeur de thèse)
Bernard FERRIES, Maître Assistant, ENSA-Toulouse (co-directeur)
Pierre LECLERCQ, Professeur, Université de Liège (rapporteur)
Khaldoun ZREIK, Professeur, Université Paris 8 (rapporteur)

Résumé en français

Mots clés : conception architecturale – BIM – médiation sociotechnique – construction de connaissances – intelligence collaborative.

"Cette thèse prend place dans la mouvance d’un nouveau système sociotechnique au sein des filières architecture, ingénierie et construction : celui des pratiques du BIM (Building Information Modeling). Nos recherches ciblent les enjeux du BIM en conception architecturale. Un objet d’étude peu et mal connu de la recherche et de l’enseignement en architecture, d’avantage imaginé, caricaturé à partir de connaissances lacunaires. Le contexte national et international de forte incitation aux pratiques du BIM dévoile des enjeux opérationnels et culturels. Un nouveau regard sur la culture du projet semble repositionner la pensée du faire et du partager en conception. La notion d’informer est au coeur de la thèse. Ici, elle participe aux configurations complexes entre forme et information (morphogenèse numérique), et à la construction individuelle et collective des connaissances dans un milieu d’instrumentations et d’interactions aux logiques différentes (contexte du projet architectural). En privilégiant un regard transversal (création, sciences et techniques, sciences sociales), notre démarche cherche à mettre en lumière jusqu’à quel degré informer par les médiations du BIM (instrumentales, méthodologiques, relationnelles) implique : (a) l’évolution de codes paradigmatiques utilisés par l’architecte pour rendre visible, intelligible et partageable le projet ; (b) le développement de nouvelles compétences techniques et comportementales. À cette fin, nous nous plaçons dans une
perspective de quête d’intelligence collaborative (« espace référentiel opératif commun ») des pratiques architecturales du BIM en situation
professionnelle et académique."